La valse des blancs

Et voici dans la foulée la valse des blancs. Comme il est difficile de se restreindre! Alors, mon Club des Cinq, au lieu de représenter cinq fleurs représentera cinq groupes, une manière comme une autre de 'tricher'... lol. Tu entres dans la danse ?

1) Les élégantes:

La jolie rose 'Aspirine', peonia maxima festiva, et la rose 'Sourire d'orchidée'

2) Les campagnardes : 

Par contraste, voici la jolie floraison de mon prunier, puis l'anémone des bois et l'adorable oxalis 'petite oseille'

3) Le club des clochettes:

très représenté, avec dicentra spectabilis 'alba', polygonatum multiflorum, aquilegia vulgaria 'nivea alba', campanule persicifolia 'alba', hosta sieboldiana 'elegans', leucojum vernum, pieris japonicus 'Mountain fire' et platycodon grandiflorus

Les arbustives :

hydrangea paniculata 'Phantom', phyladelphus 'Schneesturm' hydrangea paniculata grandiflora

 

Et pour terminer, la plus helvétique...notre Edelweiss national !

(Voilà, je m'arrête là, j'ai déjà assez abusé.... lol - A bientôt!)

Petit surf sur la vague bleue... avec un temps de retard

Eh oui, je suis en retard pour répondre au jeu de Marie-Claude, après le bleu vous en êtes tous déjà au blanc! Tant pis, je croyais d'abord ne pas avoir beaucoup de bleus au jardin, mais en regardant les images de 2012, je me suis rendue compte que j'avais largement de quoi surfer sur la vague bleue. Ce n'est pas tout à fait conforme à la règle du "Club des cinq", loin s'en faut, mais je me permets de faire une entorse en vous livrant une pluie de confettis azurés qui trancheront sur le manteau blanc de la neige qui recouvre Homedream (-11° ce matin!)

La toute première à émerger de l'hiver est l'hépatique trilobée, une vraie messagère du printemps

 

Presqu'un mois plus tard, c'est enfin le tour des plus printanières : scille de Sibérie, iris réticulé et pulmonaire

Le grémil couché (lithodora diffusa 'Heavenly blue') illumine la rocaille d'un beau bleu gentiane 

Puis suivent les ancolies (aquilegia atrata), les myosotis du Caucase (brunnera macrophylla 'Hadspen cream') et les iris barbus 

La splendide anémone pulsatille déploie timidement ses corolles

Puis les géraniums entrent dans la danse :  geranium hymalayense 'Blue tie', Johnson's Blue associé à salvia nemerosa 'Blaukönigin', et geranium magnificum

Début de l'été : dans le point d'eau sisyrinchium angustifolium s'est ouvert, puis la bugle rampante (ajuga reptans atropurpurea) et polemonium caeruleum

 L'été bat son plein. Erynghium, romarin et lavande attirent les butineurs

Dans les suspensions un petit convolvulus aux corolles délicates se joint à la symphonie bleue

Dans les platebandes, delphiniums, scabieuses du Caucase et veronica longifolia 'Blauriesin' viennent ajouter leur touche

La délicatesse de la nigelle de Damas est toujours enchanteresse

 L'ipomée, l'hydrangea et le platycodon terminent la saison en fanfare

Mais le champion du bleu, durant l'arrière-été, est assurément le ceratostigma wilmottianum

Eh bien voilà, j'espère que tout ce bleu ne t'aie pas donné le blues.... tout au plus la nostalgie de la belle saison.
A bientôt !

Jeux de brume

A grand peine, le soleil a de nouveau réussi à franchir ma montagne. Ses premiers rayons n'ont duré que l'espace d'une minute, le temps qu'il se faufile dans les failles du rocher. Ce premier cadeau solaire de l'année est toujours un instant jubilatoire !

Malgré l'inconvénient de cette trêve de Râ pendant quelques semaines, nous sommes privilégiés chez nous, car la vallée est enserrée entre deux cluses qui, la plupart du temps, arrêtent les nappes de brouillard dont nos villes voisines sont encapuchonnées pendant de longs jours! Regarde, on voit la mer de brume qui s'arrête non loin de Homedream !

De telles journées nous plongent souvent dans des ambiances féeriques, où l'astre du jour lutte tout en douceur avec les nuées hivernales.

La route qui mène à la ville traverse donc ces gorges, dont les abruptes parois rocheuses font la joie des varappeurs.... ainsi que des chamois, qui en hiver, descendent retrouver les pâtures de basse altitude. Bon, la photo... le zoom était au maximum et la luminosité très faible, mais je te les montre quand même :

Ces grandes parois recèlent des traces de dinosaures, difficiles à déceler à l'oeil nu, mais que l'on peut observer à la longue-vue avec un oeil exercé.

Mais une fois ce paysage tourmenté franchi, la vallée s'étale en un panorama paisible et harmonieux baigné de lumière.

Ce matin, la neige a de nouveau recouvert le jardin et les végétaux continuent leur dormance, donc, RAS de ce côté... Je te laisse, ami(e) de Homedream, avec ce petit clin d'oeil de couleur au coeur de l'hiver. A bientôt!