mardi 18 février 2014

Suite de ma petite mixture hivernale

Eh oui, le jardin dort toujours, à l'exception des perce-neige et des timides bourgeons d'hépatique... Alors voici la suite de mes petites floraisons d'intérieur.

Au rayon des orchidées, c'est une phalaenopsis violine qui a pris le relais, suivie d'une solitaire encyclia cochleata 'Octopussy', la bien-nommée. Le paphiopedilum 'Americana', toujours fleuri, exhibe son coeur spectaculaire, ainsi qu'un minuscule dendrobium kingianum botanique. De la plus grande à la plus petite, elles ne cesseront de m'émerveiller:





Tu dois te dire, mais où met-elle toutes ces orchidées... ?  La belle question, que je me suis aussi posée longtemps... L'été, pas de problème, je suspends la grande majorité d'entre elles dans mon pommier, eh oui ! et celles qui supportent la grande chaleur, comme les cattleyas, dans la serre.


Mais l'hiver le problème devient cornélien. Alors je les regroupe toutes sur une table à planter que j'ai installée derrière la fenêtre de la petite 'chambre d'enfants' seulement utilisée lorsque mes petits-enfants dorment chez nous. Je les place sur des soucoupes remplies de billes d'argile expansée qui trempent dans l'eau pour générer par évaporation l'humidité nécessaire à mes protégées, les pots étant toutefois isolés par un grillage pour éviter que les racines ne restent humides et ne pourrissent. Voici mon 'orchidarium' perso...


Le jatropha continue également à fleurir, et enfin la petite rechsteineria présentée dans mes deux billets précédents est en fleurs (elles aussi sont toutes duveteuses) :



Dans la serre, la chaleur aidant, certaines plantes se croient déjà au printemps à l'instar de ce petit erodium variabilis 'Bishop's form' et d'un pelargonium lierre.




Les carnivores se mettent également à l'affût, attendant avec impatience les premiers moucherons :


Mais quand je dis qu'il ne se passe rien au jardin ce n'est pas tout à fait vrai. Le soleil rasant anime la 'platebande des feuillages' et réveille la belle couleur d'acer palmatum 'Sangokaku'.


Enfin, les merveilleux bourgeons noirs de salix gracilistyla melanostachys se mettent à émerger de leur capuchon. Bientôt ils laisseront apparaître leurs spectaculaires étamines rouges perlées de jaune, que je te montrerai à ce moment-là.


Et pour terminer ce petit mic-mac, voici le dernier exploit de Mouchette, qui a trouvé la vue plus intéressante du haut de notre tilleul... la vois-tu ? rassure-toi, elle est redescendue sans mal! A bientôt!